Descriptive analysis of organophosphate ester metabolites in a pan-Canadian pregnancy cohort.

(Analyse descriptive des métabolites d’esters organophosphorés dans une cohorte de grossesse pancanadienne) Ashley-Martin J, MacPherson SH, Zhao Z, Gaudreau E, Provencher G, Fisher M, Borghese, MM, Bouchard MF, Booij L, Arbuckle TE. Science of the Total Environment 2023 Jul 20;883:163327. doi: 10.1016/j.scitotenv.2023.163327

Question : Les participantes à l’étude MIREC ont-elles été exposées à des retardateurs de flammes à base d’esters organophosphorés (EOP), et quelle influence les caractéristiques des participantes ont-elles eue sur les niveaux d’exposition?

Les esters organophosphorés sont incorporés à de nombreux produits (mobilier, vêtements, produits électroniques, etc.) en raison de leurs propriétés ignifugeantes. Ils sont aussi ajoutés à des produits d’hygiène personnelle (p. ex., vernis à ongles), pour accroître leur durabilité. Peu d’études ont examiné l’exposition à ces composés chimiques, en particulier pendant la grossesse.

Ce que les chercheurs ont fait :
Des chimistes ont mesuré les concentrations de 15 métabolites d’esters organophosphorés (produits de dégradation) dans des échantillons d’urine du premier trimestre de grossesse des participantes à l’étude MIREC. Des chercheurs de l’étude MIREC ont combiné ces données d’exposition aux caractéristiques sociodémographiques et de santé des participantes afin de savoir si les niveaux d’exposition variaient en fonction de facteurs tels que l’âge, la race, l’ethnie, le pays de naissance et l’indice de masse corporelle (IMC) des mères.

Ce qu’ils ont découvert :
Six (6) métabolites sur quinze (15) ont été détectés dans la majorité des échantillons des participantes à l’étude MIREC. Les concentrations de ces métabolites étaient généralement plus élevées chez les participantes les plus âgées et dont l’indice de masse corporelle avant la grossesse était supérieur. En règle générale, les concentrations d’EOP étaient aussi plus élevées dans les échantillons d’urine collectés pendant l’été.

Ce que ces résultats signifient :
Cette recherche montre que l’exposition à des produits ignifuges à base d’EOP est très répandue parmi notre population de femmes enceintes, et que les concentrations diffèrent en fonction de certaines caractéristiques, notamment l’âge, l’IMC et la saison. Les concentrations de ces composés chimiques étaient comparables ou inférieures à celles observées dans d’autres études. Les prochaines recherches examineront les associations avec la santé de la mère et de l’enfant.

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