A cohort study of the multipollutant effects of PM2.5, NO2, and O3 on C-reactive protein levels during pregnancy.

(Étude de cohorte évaluant les effets multipolluants des MP2,5, du NO2 et de l’O3 sur les taux de protéines C-réactive pendant la grossesse) Gogna Priyankaa, Borghese Michael M, Villeneuve Paul J, Kumarathasan Premkumari, Johnson Markey, Shutt Robin H, Ashley-Martin Jillian, Bouchard Maryse F, King Will D. Environmental Epidemiology 2024 May 6;8(3):e308. doi: 10.1097/EE9.0000000000000308. eCollection 2024 Jun.

Question : Existe-t-il une association entre l’exposition des femmes enceintes aux polluants atmosphériques – matières particulaires fines (MP2.5), dioxyde d’azote (NO2) et ozone (O3) – et les taux de protéines C-réactive (PCR) mesurés pendant la grossesse?

Ce que les chercheurs ont fait :
Les chercheurs ont estimé l’exposition à la pollution atmosphérique de chacune des participantes à l’étude MIREC en fonction de leur lieu de résidence pendant la grossesse. Ils ont mesuré le taux de PCR dans le sang au troisième trimestre. À l’aide de modèles statistiques, ils ont ensuite examiné les associations entre les polluants atmosphériques et la protéine C-réactive, un marqueur biologique de l’inflammation.

Ce qu’ils ont découvert :
Les chercheurs ont constaté que les hausses dans les concentrations moyennes de particules fines (PM2,5) sur 14 jours étaient associées à une augmentation de 27 % de la PCR, après ajustement pour tenir compte des concentrations de NO2 et d’O3, et de la quantité d’espaces verts autour de chaque résidence. Ils ont également examiné la cote air-santé (CAS), un outil de communication des risques qui renseigne la population canadienne sur la qualité de l’air, et ont découvert que les CAS élevées étaient associées à une augmentation de 38 % du taux de PCR.

Ce que ces résultats signifient :
Des études antérieures ont montré que l’exposition à la pollution atmosphérique pouvait exacerber l’inflammation. Les résultats de cette étude indiquent que l’exposition à la pollution atmosphérique est associée à un marqueur de l’inflammation chez les personnes enceintes au Canada. Il est possible que l’exacerbation de l’inflammation soit un mécanisme intermédiaire entre la pollution de l’air extérieur et certaines issues défavorables de la grossesse.

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